Sur l’année 2020, le nombre de curistes de l’unique station thermale de la Loire est passé sous la barre des 950, contre plus de 3.600 l’année précédente.
Daniel Martin
En redressement judiciaire depuis novembre 2020, le parc thermal de Montrond-les-Bains vient d'être repris par un opérateur national. Un tiers des salariés sont licenciés.
Cinq mois après le dépôt de bilan de la société Opalia 2, qui gérait le Parc thermal de Montrond-les-Bains, le tribunal de commerce de Nanterre a validé le 29 avril son plan de redressement par cession à la Chaîne thermale du soleil, le premier opérateur français du secteur.
Le groupe d’une vingtaine d’établissements thermaux, dirigé par Éléonore Guérard, était déjà propriétaire depuis 2019 du site dans lequel il a prévu d’investir quatre millions d’euros. Il en avait fait l’acquisition auprès d’une Société anonyme d’économie mixte (SAEM), contrôlée majoritairement par la commune de Montrond-les-Bains, mais ne devait en reprendre l’exploitation qu’à l’issue de la saison 2022, à la fin du contrat de location-gérance d’Opalia 2.
Redémarrage d'ici un mois
La reprise de cette joint-venture de Suez Eau France, et Vert Marine s’accompagne d’une restructuration, avec le licenciement de 17 des 46 salariés permanents. Elle devrait permettre le redémarrage, d’ici le mois prochain, de l’activité des Thermes de Montrond-les-Bains et de son centre aqualudique, qui emploient jusqu’à 120 personnes avec les saisonniers.
Le gouvernement a annoncé que les 113 établissements thermaux français sont autorisés à rouvrir à compter du mercredi 19 mai avec une jauge de 50 % de curistes. Sur l’année 2020, marquée par les affres de la covid-19 et du confinement, le nombre de curistes de l’unique station thermale de la Loire est passé sous la barre des 950, contre plus de 3.600 l’année précédente.