Chaque mardi, en direct à 17 h 45 puis en replay, Bref Eco s’invite chez BFM Lyon pour l'émission Lyon Business, le rendez-vous de l'économie lyonnaise. Cette semaine, nous avons reçu Gaetan Muller, président délégué de LDLC ASVEL, qui revient sur les difficultés financières du club de basket qui seraient liées au non-respect du contrat de son partenaire Skweek.

Alors que, côté sportif, LDLC Asvel a pris la tête du championnat avec Paris et Monaco, côté financier, le club est en difficulté, à la suite du non-respect des échéanciers de son partenaire Skweek, indique Gaetan Muller : « Effectivement, la situation n'est pas évidente puisque quand on a un partenaire principal qui s'engage sur trois ans et que malheureusement, il ne paie pas ce qu'il nous doit, ça met forcément le club dans une certaine difficulté », explique le président délégué du club qui évoque « plusieurs millions d'euros, voir plusieurs dizaines de millions quand on cumule l'ensemble du contrat de trois ans ».

Ce qui est le plus frustrant, et Tony (Parker, N.D.L.R.) l'a déjà dit, c'est que ce n'est pas un problème de gestion, c'est un problème de défaillance d'un partenaire majeur.

Selon une information du Progrès de ce jour, l'Asvel a décidé de mettre en demeure le groupe monégasque Fedcom qui détient la plateforme Skweek, spécialisée dans la diffusion de championnats et compétitions de basket-ball européens. Elle est détenue par l'homme d'affaires russe Alexeï Fedorychev, également président du club de Monaco.

Sur le sujet de NBA-Euroleague, le président de LDLC Asvel « espère, qu'on aura l'occasion de faire partie de ce grand projet européen si demain l'Euroleague venait à se rapprocher avec la NBA ».

Concernant les difficultés du sponsor LDLC qui a mis en place un plan de sauvegarde de l'emploi, le président de l'Asvel n'est pas inquiet concernant le partenariat qui les lie : « Je tiens à souligner leur fidélité et leur ponctualité dans les paiements ».

Sur la saison prochaine, Gaetan Muller dit « travailler ardemment pour essayer de trouver des solutions ».

Dans cette émission, il a aussi été question de :

• Des prévisions de recrutement de cadres dans la région qui reculent selon l'Apec
• Des 50 emplois menacés au sein de l’entreprise lyonnaise Phaxiam, l’une des rares en France à travailler sur la phagothérapie. Une solution qui repose sur l’utilisation de virus bactériophages (ou phages) qui ciblent et détruisent spécifiquement les bactéries pathogènes.
  Un processus de recherche de repreneurs est en cours jusqu’au 11 avril 2025 dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Lyon.