TOM intéresse déjà plusieurs sociétés qui souhaitent limiter la manipulation des masques à usage unique.
B2i
Jean-Luc Barthoux, dirigeant de la société de métallerie et tôlerie fine B2I (Barth Industrie Innovation) à Montluçon, vient de breveter un distributeur de masques à usage unique, automatique et sans contact.
Ce petit caisson métallique de 8,6 kg, baptisé TOM pour « Take One Mask » (Prends un masque) nécessite seulement une installation sur prise de courant. Grâce à un passage de la main devant un capteur infrarouge, il délivre l’un des 100 masques qu’il peut contenir. « Jusqu’ici, il n’existait que des machines de distribution de sachets contenant plusieurs masques sous emballage plastique. Nous fournissons la machine avec 100 masques de fabrication française, mais elle est compatible avec la majorité de ceux du commerce, pour éviter leur manipulation et des produits en vrac », précise le concepteur Jean-Luc Barthoux, qui a réalisé quatre prototypes.
B2i vient de lancer la fabrication de cent premiers exemplaires de sa machine brevetée, et espère, à terme, en vendre 100 par mois.
Diversification de marché
Une innovation qui redonne le sourire à cette société de sept salariés, qui a perdu 25 % de son CA en 2020 (700 K€). L’entreprise réalise en effet la moitié de son activité en sous-traitance pour des agenceurs dans les musées, fermés depuis de longs mois. B2i expose ainsi ses présentoirs, tables, socles, vitrines ou dispositifs de mise à distance du public, au Louvre, au Petit et Grand Palais au musée Yves Saint Laurent ou au Mucem de Marseille. Le reste de son activité se concentre sur de la sous-traitance industrielle, toujours en tôlerie fine, métallerie et chaudronnerie.