L’empreinte environnementale du numérique croît en même temps que la transformation IT des entreprises s’accélère. Pour limiter l’impact, la start-up lyonnaise Sopht a créé un logiciel pour décarboner l’activité.

« D’après les indicateurs connus aujourd’hui, les activités numériques émettent 3 à 4 % des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Les projections portent le taux à près de 10 % à horizon 2030. Or, de plus en plus de responsables IT, au sein des entreprises, sont démunis face à ce phénomène. Sopht a imaginé un software pour capitaliser sur la donnée clients, automatiser la mesure et générer des leviers de réduction. Tant sur le plan financier qu’environnemental », explique Jérémie Veg, cofondateur de Sopht, à Lyon.

Lancée début 2022, la solution Sopht a déjà été déployée auprès d'une vingtaine de grands groupes français et étrangers. Parmi elles : BNP Paribas, LVMH, Adecco, KPMG, Veolia, E-On. D’un point de vue impact, « un euro investi dans Sopht génère 3 euros d’économie financière et 10 euros investis dans la solution permettent une tonne de CO2 réduite », avance Jérémie Veg.

Une start-up prête au passage à l’échelle

Entre le développement des ordinateurs quantiques, l’essor de l’intelligence artificielle et les métamorphoses technologiques, le numérique ne cesse d’infiltrer toutes les composantes de l’entreprise, des opérations à la stratégie. Par ailleurs, « l’IT n’a pas de frontières. Nos solutions sont complètement adaptées à l’international, selon le dirigeant qui a levé 3,3 millions d’euros auprès d’Axeleo, Evolem et Ternel en juin 2024. Nous sommes désormais organisés pour écrire l’histoire de Sopht à une échelle plus globale avec nos premières présences en Allemagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni et Etats-Unis. »