MSD-Chibret emploie 650 personnes dans son centre de Mirabel à Riom.
La baisse des activités de production et de recherche du site MSD-Chibret de Riom explique les mesures envisagées par la filiale française de Merck & Co qui veut se séparer de son site. 200 emplois seraient menacés.
Face « aux difficultés structurelles que connaît l’entreprise MSD-Chibret », la direction a présenté, ce mardi, au Comité social et économique (CSE) un projet de réorganisation. Situé à Riom et employant 650 personnes, ce site de MSD France, filiale du laboratoire pharmaceutique américain Merck & Co, regroupe une activité de production et de conditionnement de médicaments et un centre de recherche en toxicologie. « Confronté à une baisse continue des volumes ces dernières années, le centre de production connaît une sous-utilisation de ses lignes de production », indique la direction qui envisage de réorganiser cette activité. Elle a l’« intention de rechercher un repreneur capable d’apporter des volumes de production plus importants à même de maintenir l’activité et l’emploi de façon pérenne ».
Fin de la recherche
Par ailleurs, le groupe envisage l’arrêt de l’activité du centre de recherche qui a vu « considérablement diminuer ces dernières années le nombre d’études de toxicologie qui lui sont confiées ».
« Nous entendons mener le projet de réorganisation et de transformation du site de Mirabel dans un esprit de dialogue et de transparence avec les partenaires sociaux », affirme le directeur du site, Jean-Albert Pittaluga. Le processus d’information-consultation et de négociation avec les instances représentatives du personnel débutera la semaine prochaine.
Le site de Riom de MSD-Chibret avait bénéficié de 15 millions d'euros d’investissements en 2018.