Nicolas Dubouloz, fondateur et dirigeant, a eu raison de croire en sa pépite.
Le succès fulgurant de sa solution de gestion des notes de frais, conduit N2J Soft à recruter de la matière grise supplémentaire.
M. Bricolage, Cultura, Bioderma, etc., elles sont plus de 10.000, petites, moyennes et grandes entreprises, abonnées à N2F. Cette application de gestion de notes de frais, utilisable sur un simple smartphone, a été imaginée et conçue par N2J Soft, une start-up basée à Péronnas près de Bourg-en-Bresse. Cette société a été créée en 2012 par Nicolas Dubouloz, ex-directeur commercial du groupe Okteo, entreprise de services informatiques. Cette dernière est d'ailleurs actionnaire minoritaire de la PME.
La solution N2F « divise par quatre ou six, le temps moyen consacré par une entreprise au traitement des frais de ses collaborateurs », déclare le dirigeant. Comment ça marche ? Le salarié photographie avec son smartphone sa note, sur laquelle un scan extrait les informations essentielles (stabilotées par un module informatique) transmises à la comptabilité.
Un outil universel qui fait son succès à l'international
Disponible en sept langues et capable de dialoguer avec toutes les devises mondiales, N2F est un outil universel. D'où sa commercialisation réussie dans plus de 90 pays à travers le monde. L'année 2020 a été exceptionnelle pour l'entreprise bressane, avec une croissance de son chiffre d'affaires de 200 %. Et 2021 promet d'être du même tonneau, annonce Nicolas Dubouloz : « on devrait connaître à nouveau une croissance à trois chiffres ». Prudent comme un sioux, face à une concurrence qui pourrait se montrer jalouse de ses performances, le Pdg lâche du bout des lèvres le montant approximatif du chiffre d'affaires de son entreprise : « plus de 2 millions d'euros ».
À ce jour, N2J Soft emploie 28 collaborateurs, pour une partie en télétravail. Et cette année, Nicolas Dubouloz prévoit entre 15 et 20 embauches supplémentaires : une dizaine de développeurs, des spécialistes en marketing, multilingues de préférence. Car, l'entreprise veut continuer de croître à l'export où elle réalise entre 35 et 40 % de son activité. L'objectif de l'entrepreneur est de continuer à étoffer son effectif, « 100 % français, sans externalisation de compétence », insiste-t-il ; pour compter 60 à 70 personnes d'ici 2023. D'ici là, il aura aussi trouvé de nouveaux locaux. Peut-être dans l'immeuble flambant neuf qu'Okteo est en train de construire à Ceyzériat.