Le spécialiste du traitement industriel des données numériques (63,3 millions d'euros de CA en 2017), notamment pour les complémentaires santé, a installé dans son siège clermontois une salle d’activité physique et une cabine de téléconsultation pour tester son nouveau concept.

Ces installations sont deux des « trois piliers » du Health Lab Program, une « plateforme de services de prévention et de suivi santé » élaborée à l’intention des entreprises, par be-optilys, filiale de be-ys. Le troisième étant un hub digital et téléphonique, Optibe, qui permet à l’utilisateur de découvrir les services proposés, d’évaluer sa santé, de s’informer, d’être conseillé.

Qualité de vie au travail

Les 350 salariés clermontois de be-ys (sur un total de 2.000 dans le monde) sont invités à utiliser, en avant-première, le Health Lab Program qui est en cours de commercialisation. « L’objectif est de faire gagner quelques années d’espérance de vie en bonne santé aux actifs », résume Laurent Caredda fondateur d’Almerys et président de be-ys. « Aujourd’hui, nous sommes en phase avec la réglementation sur la qualité de vie au travail et avec l’allongement de la vie professionnelle. Les entreprises doivent faire face aux problèmes d’employabilité, de productivité et d’absentéisme de leurs salariés les plus âgés. »

Outre-Atlantique, les entreprises se sont déjà saisies de la question de la prévention santé : « Elles y consacrent 1.000 $ par an et par salarié qui sont amortis dans l’année grâce à la réduction de l’absentéisme », démontre le dirigeant qui parie que d’ici une dizaine d’années, les employeurs européens consacreront annuellement 300 € à la santé de chacun de leurs salariés.

Un programme partenarial

Pour mettre au point le Health Lab Program, be-optilys s’est associée à trois partenaires. La salle de sport a été conçue et est animée par ASM Vitalité. H4D a fourni et gère la cabine de téléconsultation où les utilisateurs peuvent effectuer des bilans de santé certifiés et entrer en relation avec des médecins libéraux. Optibe a été développé avec le canadien Novus Health.

Katia Pickus, directrice de be-optilys, insiste sur la confidentialité de l’ensemble : personne, à part les coachs sportifs et une médiatrice, ne sait qui fréquente ces installations et les données sont stockées en toute sécurité.

Cet article a été publié dans le numéro 2329 de Bref Eco.