L'équipe de Wipsim dans ses nouveaux locaux à Saint-Etienne.
E.H.
Ancien professeur de l’école des Mines de Saint-Étienne, Patrick Burlat décide, en juin 2015, de se mettre en disponibilité pour créer Wipsim, une start-up spécialisée dans l’expertise de la gestion des flux, avec, en ligne de mire, la réduction des délais de fabrication.
Grâce à son savoir dans le développement d’outils numériques de simulation et de pilotage des flux, Wipsim propose de mettre à portée de ses clients industriels des logiciels intégrant des algorithmes et des calculs scientifiques innovants. « Nos clients sont de grands groupes industriels, tels que Thalès, mais aussi des PME qui doivent gérer des environnements complexes avec une très forte variabilité de la demande et/ou de nombreuses références », précise Sandrine Dumoulinneuf, ingénieure chez Wipsim.
Ce logiciel peut dimensionner très finement des lignes de fabrication ou de réparation
Wipsim propose différentes solutions, en location, dont le logiciel éponyme qui permet de concevoir des lignes en Conwip (Constant work in process) : « Ce logiciel peut dimensionner très finement des lignes de fabrication ou de réparation », précise Sandrine Dumoulinneuf.
Leur deuxième logiciel, Orchiday, est destiné aux hôpitaux et cliniques et permet de dimensionner et de planifier les équipes en fonction de la charge d’activité, afin de réduire le temps d’attente des patients.
Leur dernier produit, SmartWip, est un tableau tactile qui permet de piloter visuellement les ateliers et de s’inscrire dans une démarche Industrie du Futur. « Interfaçable avec les ERP, il intègre des algorithmes d’analyse de données en temps réel qui permettent de mieux prévoir les délais et de gérer la charge et les priorités de l’atelier », ajoute-t-elle.
Des logiciels et une tablette tactile
Après deux ans en incubateur, Wipsim a déménagé dans des locaux plus grands, au sein de la Grande Usine créative de Saint-Etienne. Après s’être lancée sur des fonds propres, elle cherche à lever des fonds. « Nous avons pour objectif de créer deux emplois supplémentaires sur trois ans afin de renforcer l’équipe commerciale et technique », souligne Sandrine Dumoulinneuf.
Cet article a été publié dans le numéro 2323 de Bref Eco.