Guillaume Descot, directeur de Gonzales Sevmhy.
B.M.
Gonzales Sevmhy a développé un nouveau système de pilotage de presses à injecter permettant d’en prolonger la durée de vie et de réduire leurs consommations d’énergie.
Les presses de gros tonnages constituent un marché relativement limité, mais leur remplacement représente un investissement considérable que leurs propriétaires préfèrent éviter, ou à tout le moins repousser le plus longtemps possible. Un état d’esprit que la société Gonzales Sevmhy (Toussieu) a bien saisi en concevant et développant un nouveau système de pilotage performant permettant la modernisation des presses à injecter.
Une consommation d’énergie en baisse
Présenté lors du salon Industrie Lyon début avril, ce système vise particulièrement à diminuer la consommation d’énergie d’au moins 30 %, notamment par l’emploi de pompes à vitesse variable et le remplacement des moteurs hydrauliques par des moteurs électriques. Elle permet aussi à l’utilisateur de disposer d’un soft de pilotage du process transparent et plus intuitif, et d’une machine plus productive conforme aux normes environnementales et de sécurité. « Nous avons un client espagnol qui a réalisé 40.000 euros d’économies d’énergie grâce à ce système », souligne Guillaume Descot, directeur de Gonzales Sevmhy.
Développement de robots collaboratifs
Filiale du groupe Gonzales, concepteur et constructeur d’équipements industriels, l'entreprise se spécialise par ailleurs dans le domaine des robots collaboratifs et prévoit de recruter deux gestionnaires de projets et trois personnes pour son bureau d’études de mécanique.
Le groupe, quant à lui basé à Estrablin en Isère, poursuit son développement international, notamment au Vietnam où il a récemment ouvert un bureau de sourcing pour développer son réseau de fournisseurs. Créé en 1971 par André Gonzales, le groupe éponyme a été repris en 2014 par les enfants du fondateur et le directeur général. Aujourd'hui présidé par Damien Gonzales, il a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros avec 300 personnes.
Cet article a été publié dans le numéro 2286 de Bref Eco.