Avec la tour To Lyon affublée d'un logo géant, Apicil s'offre une vitrine inédite. EDF, également locataire, va prochainement installer lui-aussi son logo sur le bâtiment.
A.R.
Depuis quelques jours, tous les salariés d’Apicil auparavant répartis entre les sites de Lyon Vaise et Caluire sont réunis dans la tour To Lyon de la Part-Dieu, sur 20.000 m² intégralement organisés en flex-office avec, pour certains, la vue du point lyonnais le plus haut ! Visite en photos.
Mi-2019, lorsque la première pierre de la tour To Lyon était posée par les copromoteurs Vinci et Euroéquipement, on apprenait que l’immeuble venait d’être vendu. L’acquéreur : une SCI propriété de Vinci (40 %) et du groupe de protection sociale lyonnais Apicil pour les 60 % restants. Son coût ? On évoque un montant compris entre 500 et 600 millions d’euros, non confirmé par les acteurs du projet. Ses locataires ? Apicil sur 20.000 m² (13 étages) mais aussi EDF, le coworking Spaces et récemment Deloitte.
Quatre étages sont encore disponibles dans cette tour de 66.000 m² qui domine la gare de la Part-Dieu mais également toute la ville puisque son 42e étage de bureaux (le 43e étant uniquement technique) serait, à 170 mètres, le plus haut de la cité.
La tour ne compte que 1.250 postes de travail pour les 1.600 salariés dont 35 % sont chaque jour en télétravail.
La tour a été livrée fin 2023 et les locataires ont pu progressivement aménager leur bureau pour s’y installer. Chez Apicil, l’emménagement s’est effectué « en huit vagues, jusqu’à fin avril », explique Jean-Sébastien Fraisse, chef du projet. Quelque 1.600 collaborateurs sont arrivés en provenance des deux sites lyonnais de Vaise (bâtiment vendu à Perial) et Caluire (bâtiment cédé à la Région pour le transformer en lycée). La conception des espaces a été un travail de longue haleine mené avec les salariés qui ont testé les nouveaux aménagements via des prototypes installés dans leurs locaux de l’époque.
Ces nouveaux aménagements, ce sont des bureaux en flex-office. C’est-à-dire que personne n’a de place attitrée. On se positionne là où un bureau est disponible et on range ses affaires tous les soirs dans un casier. Avec le télétravail possible sur un, deux ou trois jours par semaine (ou en forfait annuel), Apicil a pu largement réduire sa surface totale. Alors que les deux anciens sites cumulaient 27.000 m², les espaces de travail sont réduits à 18.500 m² dans la tour qui ne compte que 1.250 postes pour le moment (un étage n’est pas aménagé). Pour la bonne gestion, chaque salarié doit annoncer à l’avance sur une application ses jours de présence. Y compris le président Philippe Barret, qui indique « ne pas non plus avoir du bureau personnel ».
Les zones de bureaux ne constituent que la moitié des espaces. L’autre moitié comprend des espaces collaboratifs : salles de réunion, phone-box, petits espaces de discussion, de très nombreux espaces de détente et même un étage avec une « place de village » pour se retrouver en nombre. Le tout avec une vue magnifique sur toute la métropole et bien au-delà !
Du 42e étage, les autres tours paraissent toutes petites ! ©A.Razia