Fondée par deux autodidactes en 2017, l’enseigne lyonnaise de réparation et de vente de matériel informatique reconditionné Repit ambitionne un développement exponentiel dès 2022, en ouvrant un magasin tous les six mois en Auvergne-Rhône-Alpes.

Jonathan Drai et Islem Sahnoune, deux Lyonnais de 33 et 28 ans, ont arrêté leurs études en 4^e pour l’un, au lycée pour l’autre. Ils ont décidé de se lancer dans le commerce de la réparation des téléphones, après avoir travaillé dans l’immobilier, l’horlogerie et l’installation de fibre optique. « On voulait être entrepreneurs, dans un marché qui méritait d’être dépoussiéré. On avait pensé à la serrurerie au départ. Finalement, on a commencé à réparer des smartphones à la Part-Dieu, sur les coins de table de cafés. Les outils sont quasiment les mêmes dans l’horlogerie et dans l’informatique », raconte Jonathan Drai, qui poursuit : « Notre concept était simple : proposer plus de transparence et des réparations express devant le client. »

Après quelques mois et face au succès de leur nouvelle activité, ils s’installent dans un bureau à la Part-Dieu. Malheureusement, quatre mois plus tard, leur bail est préempté par la mairie. Ils retournent dans les cafés, puis finissent par trouver un local, dans le 6^e arrondissement (fermé en 2018).

Ouvertures d’une dizaine de boutiques

Le développement de Repit s’est poursuivi dans les 1^er et 2^e arrondissements. Les deux boutiques réalisent aujourd’hui entre 50 à 60 K€ de chiffre d’affaires, avec dix salariés répartis sur les deux magasins. Leur principale activité demeure la réparation toutes marques, à laquelle s’ajoute la vente de matériel reconditionné pour 20 %.

Repit a également des clients institutionnels, parmi lesquels la CAF, France 3 et Planet Sushi. « Nous avons tissé des partenariats avec des écoles supérieures. Nous voudrions pouvoir équiper tous les étudiants d’un Macbook Pro. En parallèle, nous projetons d’ouvrir un magasin tous les six mois afin de quadriller Auvergne-Rhône-Alpes à partir de janvier 2022. Nous ne sommes pas animés par l’argent mais par le fait d’avoir une marque forte », précise Islem Sahnoune. D’autres projets sont à l’étude, comme les réparations de drones et trottinettes.