La Laverie By Kis wash, ici à Saint-Martin-d’Hères, près de Grenoble.
La société grenobloise Kis, intégrée au groupe anglais Photo-Me, a lancé une offensive sur le marché européen de la laverie automatique. Son objectif affiché est de déployer 6.000 unités d’ici 2020.
Connue pour ses kiosques de laverie Revolution® installés sur les parkings de grandes surfaces, elle l’est moins pour sa nouvelle enseigne « Laverie By Kis wash » destinée à l’hyper centre-ville. « Nous voulons que dans les dix ans, ce secteur devienne le nouveau moteur du groupe », souligne Jean-Luc Sattler, directeur opérationnel de Kis.
Présent depuis 38 ans dans la société fondée par Serge Crasnianski, actuel président de Photo-Me Group, Jean-Luc Sattler a connu l’âge d’or de la clé minute et du kiosque à photo plus connu sous le nom de Photomaton. L’âge d’or puis les années noires de la dématérialisation de la pellicule.
Mais Kis, qui emploie environ 100 personnes, a fait sa mue et s’est imposé comme le centre névralgique d’un groupe en bonne santé financière dont le chiffre d’affaires provisoire atteignait 110,6 millions de livres sterling au 31 octobre 2016 (environ 130 millions d’euros).
A Echirolles, Photo-Me Group concentre l’intégralité de sa R&D, son service marketing européen, les achats et la logistique. Kis alimente les commerciaux de nouveautés technologiques comme la laverie Revolution®, les cabines Photomaton® équipées de caméra 3D ou encore la Wall’n’gola, une machine à papier peint personnalisé.
La laverie, prochain relais de croissance
Aujourd’hui la vache à lait du groupe reste les cabines photo et ses déclinaisons. Elles sont 44.000 dans le monde mais l’avenir n’est plus là. Il réside dans le marché de la laverie automatique encore balbutiant. Kis investit depuis un an les centres-villes avec une offre de laveries de quartier. Le réseau est encore embryonnaire mais la dynamique existe.
Kis a aussi développé son propre concept, la « Laverie By Kis wash », aux couleurs rouge et grise, basée sur des notions de confort et de services avec un personnel dédié. Une vingtaine d’entre elles est déjà ouverte en Europe en attendant un déploiement plus massif sous une forme encore à déterminer.
Cet article a été publié dans le numéro 2282 de Bref Eco.