Cendricom se finance via la diffusion de messages publicitaires sur son mobilier.
Cendricom a été lancée par trois étudiants autour de l'idée de collecte des mégots de cigarettes, source de pollution de nombreux centres-villes. La start-up de Saint-Didier-au-Mont-d’Or est actuellement en pleine campagne de crowdfunding pour financer son projet.
Cette jeune pousse souhaite développer la gestion des zones fumeurs avec à la fois l’implantation de mobilier urbain et la collecte des mégots en vue de leur recyclage. Cette activité peut concerner aussi bien les centres-villes, les entreprises ou encore des festivals.
En échange d’un service de pose gratuit, Cendricom se réserve le droit de diffuser des messages publicitaires sur son mobilier pour des marques, de l’institutionnel ou encore une association qui souhaite communiquer sur un événement.
Nous devons faire nos preuves sur une ville de la taille d’Annecy
Actuellement, Cendricom est en pleine campagne de crowdfunding avec comme objectif de récolter 10.000 euros d’ici début mai. Cet argent doit servir au développement du produit et à la production d’une première série. La ville test devrait être Annecy, de taille idéale pour observer la gestion et la collecte, avec le déploiement de 15 à 30 cendriers à différents points de la ville.
« Nous devons faire nos preuves sur une ville de la taille d’Annecy. Ensuite, l’objectif est de s’implanter à Lyon », explique Bastien Alexandre, coassocié de la société avec Gaëtan Terrasson et Charles Cuttaz. L’entreprise a notamment été approchée par le festival Nuits Sonores, où son mobilier urbain pourrait être déployé lors de l’édition 2019.