En un an, le stade a accueilli 1,132 million de spectateurs qui ont dépensé 44 euros en moyenne.
OL
Le mercato n’est pas encore terminé mais l’Olympique Lyonnais fait déjà partie des clubs français les plus actifs de cette intersaison. Et sur le plan économique, la mutation engagée par l’OL, notamment grâce à son nouveau stade, opère également, à travers une activité en hausse.
250 millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires réalisé par l’OL sur la saison 2016-2017, en progression de 15 % sur l’exercice précédent. C’est son plus haut niveau historique. Si l’on ne tient pas compte des cessions de joueurs, le produit des activités s’est élevé à 198 millions d'euros (+ 24 %).
Les droits TV, première source de revenus
Ce sont les droits TV et le marketing qui restent la première source de revenus du club, soit 99 millions d’euros, en progression de 19 % grâce à un bon parcours en Europa League (demi-finale). La moitié de ces revenus provient du Championnat de France, l’autre moitié des matches internationaux (Champions League et Europa League).
Affluence
La billetterie est quant à elle boostée par l’effet grand Stade, lequel vient de prendre le nom de Groupama Stadium : pour la première année pleine de l’OL dans ses nouvelles installations, les ventes de billets ont généré 44 millions d’euros, en croissance de 58 % sur 2015-2016 (6 mois à Gerland, 6 mois à Décines). L’affluence moyenne, pour le seul championnat de Ligue 1, s’élève à 39.171 spectateurs par match. Sur l’ensemble de la saison et toutes compétitions confondues, le stade a ainsi accueilli à 1,132 million de spectateurs qui ont dépensé 44 euros en moyenne.
Evénements, produits dérivés, publicité
Dans l’ordre décroissant, viennent ensuite la publicité et les partenariats (29,1 millions d’euros, soit + 8 %), les produits dérivés (17 millions d’euros, + 3 %) et, enfin, l’accueil d’événements (congrès, séminaires d’entreprises, concerts de Céline Dion, Rihanna ou Coldplay...) que permet désormais le Groupama Stadium.
Les transferts
Quant aux revenus des transferts de joueurs, ils restent d’un bon niveau, à hauteur de 52 millions d’euros (contre 58 millions en 2015-2016), avec les cessions des contrats de Rose, Valbuena, Gonalons et, surtout, Tolisso parti au Bayern de Munich pour plus de 41 millions d'euros, soit 100 % de plus-value, le jeune homme étant issu du centre de formation de l’OL. Un centre qui a d’ailleurs obtenu, pour la cinquième fois consécutive, la 1e place des centres de formation en France (classement agréé par la DTN).
Le transfert de Lacazette à Arsenal constitue quant à lui la plus grosse cession de joueurs de l’histoire de l’OL mais, réalisé en juillet, il n’entrera dans les comptes que pour l’exercice qui vient de commencer.
A noter par ailleurs que, grâce à l’arrivée du groupe chinois IDG à hauteur de 20 % du capital de l’OL et compte tenu de la nouvelle structuration des dettes du club (crédit bancaire et émission obligataire), la dette à long terme relative au stade s’élève à environ 187 millions d'euros à échéance 2024.
La question de la rentabilité de l'OL pour l'exercice 2016-2017 sera abordée dans la prochaine communication financière du club.