Vincent Rigaud, patron de Drone Interactive, était l'un des invités de la journée annuelle de Minalogic à Grenoble.
L'arène de jeu Arcadrone se rapproche de sa mise sur le marché des sites de loisirs. Le potentiel mondial est vaste pour ce concept de course de drones en immersion. La start-up Drone Interactive veut commercialiser la version définitive de sa plateforme dès la fin 2019.
Sélectionné parmi les trois finalistes dans la catégorie Best robot or drone du CES de Las Vegas en janvier 2018, le concept de jeu Arcadrone de la start-up grenobloise Drone Interactive devrait prochainement être l’un des nouveaux lauréats du Concours d’innovation de Bpifrance. « C’est sûr à 99 % », s’est permis de glisser Vincent Rigau, le dirigeant de la société lors de la journée annuelle du pôle Minalogic. Il reste donc un petit pourcentage d’incertitude mais une chose est sûre, l’arène de vol de Drone Interactive sera installée d’ici le mois de mars 2019 sur un complexe multi-activités, soit sur Lyon, soit sur Grenoble.
Des évolutions technologiques clés
Drone Interactive s’est positionnée sur le marché émergent des courses de drones en immersion. Avec des solutions technologiques issues de recherches menées par Gipsa-lab, l’arène de jeu bientôt en test in situ propose des évolutions en matière de contrôle commande des drones, d’interactions réel virtuel en réalité augmentée, de fusion du physique et du numérique et sur un système avancé de contrôle des collisions. Les premiers joueurs vont ainsi découvrir la plateforme de validation finale assemblée pour quatre joueurs sur une arène de 16 m².
Un énorme potentiel de vente
L’offre finale, elle, proposera un espace pour six joueurs. S’il reste encore quelques tests techniques à effectuer comme sur l’interface vidéo ou la fiabilité de recharge des batteries dont le cycle de décharge est aujourd’hui de 5 minutes, l’équipe de Drone Interactive travaille déjà sur la chaîne de production et d’assemblage.
L’Arcadrone devrait être proposé à un prix de 150.000 euros hors taxes pour une première commercialisation à la fin 2019. Les marchés visés sont les parcs multi-activités dont le nombre approche les 6.000 sites essentiellement en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, mais pas seulement : « En fait, toutes les destinations touristiques comme les stations de sports d’hiver ou les centers parcs. » D’autres marchés apparaissent au fil du temps : celui des bateaux de croisières et celui des centres commerciaux de plus en plus organisés autour du divertissement des clients.