Des programmes de R&D tournés vers l’aéronautique.
Spécialisée dans le développement d’innovations technologiques à vocation de sécurité, de fiabilité et de confort pour les secteurs de l’aéronautique et de l’énergie, Avnir Engineering vient de rajouter une corde à son arc.
Le groupe parisien vient en effet de prendre une participation de 5 % dans le capital d’Optifluides, un bureau d’études de Villeurbanne spécialisé dans la mécanique des fluides. « Cette participation nous permettra de disposer de nouvelles compétences pour mener nos programmes de R&D » souligne Christophe Ulrich.
Un premier achat à Villeurbanne en 2014
Après avoir racheté en 2014 Innodura, spécialisée dans la fabrication de bancs d’essais, de systèmes d’acquisition de mesures et de traitement du signal à Villeurbanne, le groupe, qui possède une base à Lyon, a poursuivi son expansion en acquérant, en août dernier, 51 % du capital de la société parisienne Kilonewton. Celle-ci fournit des solutions clés en main pour des bancs d’essais vibratoires et de corrélation d’images.
Cette année, Avnir Engineering, qui coiffe également Avnir EMC (Electro-Magnétique Compatibilité) ainsi qu’Avnir Energy et Avnir Airport, prévoit de faire grossir chacune de ses structures. Le groupe envisage ainsi de créer une quinzaine d’emplois à moyen terme.
Avnir Airport, tournée vers les solutions techniques aéroportuaires, est présente auprès d’ADP Ingénierie, et en contacts avancés avec Vinci Airports qui a racheté dernièrement les Aéroports de Lyon. « D’autres belles perspectives sont en cours de négociation », précise Christophe Ulrich, président d'Avnir et par ailleurs vice-président de l’Aerospace cluster Auvergne Rhône-Alpes.
De nouveaux programmes R&D
Avnir Engineering planche sur deux nouveaux programmes de R&D. Le premier, baptisé Sensas, est mené avec la DGA, Aerospatiale Batteries et Dassault. D’une durée de 28 mois, il vise à créer une unité d’énergie de secours en cas de phase critique de vol. Le deuxième est conduit avec Airbus Safran Launchers. Dénommé Incas, il consiste à développer un équipement pour les fusées.
Deux autres programmes sont en cours. Clima, labellisé dans le cadre du FUI et mené avec Airbus, vise à développer des solutions d’amortissement des vibrations sur les fixations des aéronefs. Ikky, quant à lui, concerne le contrôle en vol des sondes Pitot. Il est mené avec Thalès.
Avnir Enineering, qui a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires consolidé de 5,4 millions d'euros, emploie 68 personnes.
Cet article a été publié dans le numéro 2285 de Bref Eco.