La conception de postes robotisés pour l’industrie est l’une des activités de 2MAtech.
Filiale de l’école d’ingénieurs Sigma Clermont, la SAS 2MAtech, créée en 2013, affiche de grandes ambitions pour ses deux branches d’activité : la mécanique avancée et l’analyse de matériaux.
L'activité de mécanique avancée est issue du département Transfert de technologie de l’école : « Les activités de prestations technologiques générant un chiffre d’affaires important, il était préférable de les développer à travers une société privée », explique José Alba, son directeur. 2MAtech s’appuie sur les compétences de ses associés, notamment de Sigma Clermont : chaque année, elle mobilise une quarantaine d’enseignants-chercheurs pour travailler sur des projets industriels. « Cette proximité avec la recherche nous permet d’être en avance sur certaines solutions innovantes que nous développons dans l’industrie », souligne José Alba.
L’expertise de 2MAtech en matériaux provient quant à elle du rachat d’une des branches d’un ancien Centre régional d'innovation et de transfert de technologie (Casimir) et des compétences de Sigma Clermont en science des matériaux alliant la chimie et la mécanique. Aujourd’hui, cette activité pèse 65 % du chiffre d’affaires de l’entreprise qui est l’un 22 laboratoires indépendants européens ayant la double qualification Airbus et Nadcap sur sa portée.
Cap sur l’industrie 4.0
Il y a quelques semaines, 2MAtech, dont le chiffre d’affaires a progressé de 66 % en quatre ans pour atteindre 1 million d'euros avec 13 personnes, annonçait avoir levé 250.000 euros, multipliant son capital par 1,5. Sigma Clermont a réinvesti alors que Michelin et Lojelis, société de conseil en IT, sont entrés à son capital : « Grâce à cette levée de fonds, nous allons poursuivre nos investissements et nos recrutements pour développer nos prestations d’études en fabrication additive, en aéronautique et en robotique/cobotique, annonce José Alba. L’arrivée de Lojelis renforce la complémentarité de nos compétences et notre implication sur les systèmes industriels connectés en lien avec le big data et l’IoT, nous permettant de poursuivre notre développement dans l’accompagnement de l’industrie 4.0. »
Cet article a été publié dans le numéro 2366 de Bref Eco.