Bruno Cercley et Benoît Laval, duo de choc pour vendre l'"Outdoor Experiences by Rossignol" dans le monde.
V.Riberolles
Bruno Cercley, président du Groupe Rossignol, et Benoît Laval, vice-président outdoor et directeur de Raidlight-Vertical, reçoivent depuis deux mois des marques d’intérêt du monde entier pour leur concept innovant dédié aux loisirs sportifs. Et c’est en Chine qu’un « Outdoor Experiences by Group Rossignol » pourrait s’installer.
C’est à Saint-Pierre-de-Chartreuse, sur le site historique de Raidlight-Vertical désormais intégré au groupe Rossignol que Benoît Laval, son fondateur, a peaufiné les derniers détails de son concept. Démarré autour de la station de trail, le Raidlight Lab a élargi son domaine d’intervention à trois autres pratiques : la marche nordique, le ski de randonné et le VAE (vélo à assistance électrique). Désormais trois marques cohabitent sur un même lieu - Rossignol, Raidlight-Vertical et Dynastar - avec une identité commune de services et de stratégie commerciale, l’« Outdoor Experiences by Group Rossignol ».
Une belle pépite pour l'avenir
Dans le massif de la Chartreuse, cette station, la première du genre, regroupe plusieurs services : un accueil 7 jours sur 7, une présentation des parcours sur une borne numérique, des produits de trail et de marche nordique en test collaboratif, une location de VTT électriques et de skis de randonnée, et enfin des douches, des vestiaires et une salle de fitness. Autour du site, c’est un ensemble complet de parcours dédiés à toutes les pratiques représentées dans le concept pilote. Et Bruno Cercley, le patron du groupe Rossignol, sait qu’il tient peut-être une belle pépite pour l’avenir : « Je suis frappé par l’intérêt des Canadiens par exemple pour cette offre multi-activités. Ce qu’a fait Raidlight marche ! »
Nous n'avons pas l’ambition de devenir un organisateur de séjours touristiques
Depuis deux mois, Benoît Laval ne touche plus terre. Il enchaîne les rendez-vous dans le monde, tiré par le réseau de Rossignol pour vendre l’Outdoor Experiences à l’étranger. La Chine pourrait être le premier client privé à s’équiper d’un tel concept qui est une bonne « façon de créer un flux commercial » souligne encore Bruno Cercley avec le portefeuille de marques du groupe. Mais le concept doit être bien calibré pour savoir « jusqu’où aller ». Car l’industriel n’a surtout pas l’ambition de devenir un organisateur de séjours touristiques.
Les investissements se multiplient pour Raidlight-Vertical
Les investissements se poursuivent afin d’accompagner le futur déploiement de Raidlight-Vertical. La logistique des produits finis a été intégrée au site de Rossignol à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs pour un coût supérieur à 600.000 euros. La surface de boutique de Saint-Pierre-de-Chartreuse est passée de 70 à 120 m² avec un investissement de 300.000 euros et enfin 200.000 euros ont été engagés dans le bâtiment Raidlight Lab pour réorganiser l’atelier de production et optimiser l’espace de R & D.