Valneva espère pouvoir initier des essais cliniques avant la fin 2020 pour un vaccin contre le Covdid-19.
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La société de vaccins spécialisée dans la prévention des maladies engendrant des besoins médicaux importants ou non satisfaits, Valneva, annonce sa collaboration avec Dynavax pour le développement d’un vaccin contre le Covid-19.
Plutôt connue pour ses vaccins contre les maladies du voyageur (encéphalite japonaise et choléra) et son candidat vaccin contre la maladie de Lyme, la société Valneva, qui est présente à Lyon, va travailler sur un vaccin contre le Covid-19. Pour cela, elle va collaborer avec l'américain Dynavax qui lui fournira un adjuvant déjà utilisé dans le vaccin Heplisav-B contre l’hépatite B qui a été approuvé par la FDA, l’autorité de santé américaine.
Valneva s’appuiera sur la plateforme précédemment approuvée pour son vaccin Ixiaro® contre l’encéphalite japonaise, pour développer un candidat vaccin inactivé contre le coronavirus. Valneva va utiliser ses capacités de laboratoire au niveau 3 de biosécurité pour tirer rapidement parti de son usine de Livingston (Ecosse) et qui peut produire à grande échelle des vaccins viraux.
Commencer des essais cliniques avant la fin 2020
« Bien que de nombreuses sociétés travaillent actuellement sur de nouvelles approches vaccinales pour développer un vaccin contre le virus Sars-Cov-2, notre conseil scientifique soutient l’approche entreprise par Valneva. Il existe une forte probabilité qu’un vaccin moderne inactivé contre le virus Sars-Cov-2 conjugué à un adjuvant tel que CpG 1018 puisse être efficace et sans danger », a indiqué le professeur George Siber, docteur en médecine, membre du conseil scientifique de Valneva. Il va travailler avec les autorités réglementaires pour s’accorder sur la stratégie optimale quant à la mise en place d’un développement clinique accéléré, avec pour objectif d’entreprendre des essais cliniques avant la fin 2020.
Valneva, qui compte plus de 500 employés et exerce ses activités depuis l’Autriche, la Suède, la Grande-Bretagne, la France, le Canada et les Etats-Unis, va chercher à obtenir des subventions pour soutenir le financement du programme.