Après douze mois d'exploitation, Indigo Weel a décidé de faire évoluer ses règles de stationnement.
Les modes de transport alternatifs prennent de l'importance dans les déplacements urbains. Mais les incivilités se multiplient aussi. A Lyon, Indigo Weel prend des mesures pour limiter les stationnements sauvages tandis que la municipalité prépare l'instauration d'une redevance pour l'occupation de l'espace public.
Année après année, la pratique du vélo continue de progresser sur le territoire métropolitain. En 2018, elle a augmenté de 10 % par rapport à 2017, avec 25 millions de passages vélos recensés. Cette progression se traduit notamment sur le service Vélo'v, l'opérateur historique depuis 2005.
Mais la ville a aussi vu l'apparition de nouveaux modes de déplacement que sont les vélos en free flotting (sans station et sans point d'attache) ou les trottinettes électriques en libre-service, pas toujours compatibles avec les modes de déplacement piétons en particulier.
Parkings référencés et photo à l'appui
Après douze mois d'exploitation, Indigo Weel a décidé de faire évoluer ses règles de stationnement. Dorénavant, l'exploitant exigera de ses clients que ses vélos soient stationnés à des endroits non gênants pour les autres usagers de la voirie. Indigo Weel va demander à ses clients de garer leur vélo sur du mobilier urbain (des arceaux par exemple) et de prendre une photographie présentant clairement le numéro de série, avant de terminer chaque location. Elle sera analysée par le service client.
Les trottinettes bientôt taxées à Lyon ?
En outre, sans attendre la nouvelle Loi d'orientation des mobilités qui n'en finit pas de prendre du retard, la Ville de Lyon prépare l'instauration d'une redevance pour l'occupation de l'espace public. Il s'agirait notamment de taxer les entreprises de location en fonction du nombre de trottinettes mises en service dans la ville. Ce projet devrait être débattu en mai lors du prochain conseil municipal.