Fredo, un nouveau service de vélos partagés testés chez Groupama Auvergne-Rhône-Alpes.
Fredo
Fredo débarque sur le marché du vélo partagé. Lancé depuis quelques jours au sein du siège de Groupama Rhône-Alpes Auvergne, le service compte se développer auprès des entreprises et petites collectivités.
Un nouveau service de vélos partagés fait son entrée en Auvergne-Rhône-Alpes. Il s'agit de Fredo. Son lancement s'est fait mi-juin au sein du siège de Groupama Rhône-Alpes Auvergne. Fredo met à disposition des employés de l'assureur mutualiste une flotte de sept vélos à des fins professionnelles – cinq classiques et deux électriques - accompagnés de leurs cadenas et d'une application dédiée. En phase de test, Fredo pourrait bien être prometteuse à l'avenir.
Fredo est moins cher que le service Vélo'v
Son usage se veut simple pour les structures qui comptent s'en équiper. « Un utilisateur va pouvoir déverrouiller le cadenas qui retient le vélo empruntable, via une application dédiée ; il sera possible d'y consulter la disponibilité du vélo après connexion, explique son fondateur Thomas Randolph.
C'est en tant qu'étudiant au sein d'EMLyon qu'il développe son projet lors de son stage de fin d'études au sein du laboratoire d'innovation du siège régional de Groupama. Avec Fredo, le jeune Parisien de 26 ans cible dans un premier temps les petits opérateurs - collectivités, villes périurbaines, etc. - souhaitant s'équiper d'un service de vélos partagés peu coûteux. « Fredo est moins cher que le service Vélo'v. Nous expérimentons le prix mais cela pourrait revenir à 1 € par jour, par cadenas, pour l'opérateur », soutient Thomas Randolph. À terme, il souhaite développer une place de marché et centraliser tous les comptes des diverses flottes via une seule et unique application, pour que l'utilisateur puisse emprunter une bicyclette dans n'importe quelles zones de stationnement Fredo.
« Les opérateurs de mobilités pourront nous demander d'installer une flotte Fredo avec les cadenas et l'application et, s'ils le souhaitent de mettre nous-même en place les vélos. Une solution clé en main si on veut », complète-t-il. Selon lui « il y a un réel attrait en ce moment pour le vélo et ça prend de plus en plus de place sur le marché ; la crise sanitaire y a contribué. »