Gravure sur moire signée Yumé Péma
Yumé Péma, atelier de haute façon laser, a été lancé en 2012 par Mariane Sornin-Léger. Son activité consiste à graver et découper des matériaux souples, tels que soie, cuir ou alcantara, via une technique au laser.
« Je n’ai fait que rassembler mes passions pour le textile et les nouvelles technologies ! », confie Mariane Sornin-Léger. Une fois ses formations en commerce international et métiers relatifs au textile en poche, cette créatrice au parcours atypique a collaboré avec des couturiers de renom tels que Sonia Rykiel ou Max Chaoul, à Lyon. Puis l’entrepreneuse s’est décidée à sauter le pas et a lancé sa propre activité.
Phase de croissance
Après une période de mise au point technique de plusieurs années, Yumé Péma peut aujourd’hui passer à une phase de croissance. L’objectif est de dépasser 100 000 euros de chiffre d’affaires cette année, et de viser 500 000 euros à horizon 2020. Pour y parvenir, l’entrepreneure peut compter sur un agent commercial, également community manager, qui assure la promotion de la marque sur les réseaux sociaux. En 2015, Yumé Péma a reçu le prix Artinov pour ses techniques de marqueterie textile sur bois.
L’entrepreneure accorde par ailleurs une haute importance au made in France, avec, quand cela est possible, une production en région Auvergne-Rhône-Alpes. Actuellement, une dizaine de sous-traitants locaux collaborent avec sa société, comme Daniel Moevus dans l’Ain, pour ses dalles de marqueterie. En février prochain, Yumé Péma a été sélectionné pour participer au salon Maison d’Exceptions, à Paris.
Articles de décoration personnalisés
Dans les prochaines semaines, Yumé Péma va passer une nouvelle étape, avec le lancement de son application Fragment. Ce concept de « design sensoriel » permettra à chacun d’acheter des articles de décoration d’intérieur (coussins, rideaux, fauteuil…) avec des motifs personnalisés, directement en ligne, créés à partir d’une photo de son smartphone. C’est grâce à la technologie de l’impression numérique textile que ce projet peut prendre vie : « L’idée, c’est d’arrêter de prendre et de jeter, sans faire attention aux choses, mais plutôt de consommer moins mais mieux, avec un attachement particulier à certaines pièces », promeut la créatrice.
Bientôt une campagne de crowdfunding
Pour développer ce nouveau business, elle compte récolter des fonds via une campagne de crowdfunding (financement participatif). Actuellement installée à domicile, Mariane Sornin-Léger espère également trouver de nouveaux locaux autour de Villefranche en 2017. Et embaucher quelqu’un pour l’épauler, doté comme elle d’un maximum de polyvalence sur toutes ces techniques.