Après Londres, Madame Vacances réfléchit à l’ouverture d’autres restaurants en France et en Europe.
Madame Vacances poursuit ses développements. Alors que le groupe, qui exploite 86 destinations, adossait jusqu’à présent ses activités de restauration à une offre d’hébergement, il vient de franchir un cap avec l'ouverture récente à Londres, dans le quartier de Covent Garden, du « 28‑50 Wine Bar & Kitchen ».
Cet établissement de 180 couverts mise sur une cuisine d’inspiration européenne et française. Il dispose de divers espaces dont un bar à vin qui propose, entre autres, les bouteilles produites par le Château de Candie, propriété du groupe à Chambéry. « Les chiffres 28 et 50 sont les latitudes entre lesquelles les vignes produisent le meilleur des nectars », explique David Cornolti, son directeur général. Compte tenu du succès remporté par le concept, l’exploitant réfléchit à l’ouverture d’autres restaurants.
Montée en gamme
En parallèle, il poursuit sa montée en gamme dans les Alpes. A La Féclaz par exemple, les Chalets du Berger, qui sont désormais exploités à l’année, rassemblent plus de vingt chalets premium. Outre les investissements consacrés aux aménagements intérieurs, l’accent est mis sur le service : lits faits à l’arrivée, ménage pendant le séjour, livraison de pains et de croissants le premier matin… Dans le même esprit, Madame Vacances exploite de nouveaux chalets à Val d’Isère, Courchevel et prévoit des ouvertures d’hébergements haut de gamme de grande capacité à la mer (Majorque) et dans les Alpes (Val d’Isère). Elle renforce par ailleurs son offre de transferts personnalisés entre les gares et les aéroports, les stations de ski.
Profiter du Brexit
Ces différents développements accompagnent une croissance soutenue : le chiffre d’affaires est passé de 39 à 45 millions entre 2019 et 2020 (avec 80 personnes au siège et à Londres plus 250 personnes sur les sites) et l’ambition est d’approcher les 50 millions d’euros. Au-delà de sa propre stratégie, Madame Vacances, dont le Pdg et fondateur Richard Green est Britannique et qui dispose d’une équipe à Londres, pourrait bénéficier du Brexit. « Des opportunités de reprise devraient apparaître suite à l’exclusion des tour-opérateurs britanniques d’activités de location de chalets en station », estime David Cornolti.
Cet article a été publié dans le numéro 2401 de Bref Eco.