Spas Balinov a créée GreenWake Technologies sur sur une technologie provenant du portefeuille de Pulsalys
Pulsalys-N.M
La jeune société, installée à Villeurbanne et lauréate 2017 du challenge IoT by Ericsson de Vivatech (salon des start-up), a commencé la mise sur le marché de ses équipements innovants de téléalimentation de capteurs autonomes, sans source d’énergie intégrée.
« Ces capteurs sont destinés à la télésurveillance d’équipements et d’installations, un besoin en augmentation constante, tant pour les sites industriels, les ouvrages d’art que les environnements contaminés ou pollués », explique Spas Balinov qui a créé GreenWake Technologies (initialement dénommée Qinteq) sur une technologie provenant du portefeuille de la Société d’accélération Lyon Saint-Etienne Pulsalys.
L’entrepreneur n’en est pas à son premier coup d’essai, lui qui était déjà à l’origine de la société lyonnaise NovaNano, dans le domaine des nanosatellites. « Une aventure de sept ans qui a pris fin en juillet 2016 faute notamment d’être parvenus à lever suffisamment de capitaux », résume Spas Balinov.
Technologie brevetée
La technologie de transmission d’énergie par ondes électromagnétiques pour la téléalimentation d’appareils à distance utilisée par GreenWake Technologies est le fruit de plusieurs années de R & D par l’équipe de Christian Vollaire, du laboratoire transdisciplinaire Ampère (Unité mixte sous tutelle de l’Ecole Centrale de Lyon, l’Insa de Lyon, le CNRS et l’Université Lyon 1). Cette technologie permet d’installer des capteurs en tout lieu en s’affranchissant des contraintes d’accès difficiles ou d’alimentation électrique qui caractérisent nombre des sites visés.
Perspectives
La start-up qui emploie trois personnes et qui sous-traite la fabrication de ses équipements, a bouclé son premier exercice (clos en décembre 2017) sur un résultat bénéficiaire selon Spas Balinov. L’objectif est désormais de monter en volumes sur les marchés identifiés : « L’année 2018 est 100 % commerciale ; il nous faut convertir les prospects en clients et consolider notre portefeuille de clients actuels. »
Cet article a été publié dans le numéro 2329 de Bref Eco.